Cartes postales en vente chez Hous’talet, concept store, 25 rue Neuve, Rodez et divers lieux dans le département.

L’aligot est une purée de pommes de terre et de tome fraîche qu’il faut touiller longtemps pour obtenir la texture lisse et filante.
C’est un plat historique de l’Aubrac ; un plat de subsistance devenu plat de fête.

1 kg de pommes de terre bintje + 500 gr de tome fraîche + 200 gr de crème fraîche épaisse + 2 gousses d’ail + sel et poivre + 1 cuillère de bois robuste.

  • Eplucher les pommes de terre et les gousses d’ail.
  • Couper les pommes de terre en gros morceaux et les faire cuire avec l’ail dans de l’eau bouillante.
  • Pendant ce temps, couper la tome fraîche en lamelles.
  • Une fois cuites, passer les pommes de terre au presse-purée.
  • Incorporer la crème fraîche en mélangeant avec une cuillère à bois, puis rapidement la tome fraîche en remuant énergiquement et longtemps pour aérer l’aligot qui doit filer au bout de la spatule en formant un ruban.
    cf : aveyron.com

L’échaudé est un biscuit très ferme, qui tire son nom de la première phase de fabrication : un pochage dans l’eau chaude avant cuisson au four. Très commun au Moyen Âge, il a des formes différentes selon les terroirs : rond ou triangulaire, anis ou fleur d’oranger … Les enfants y perçent leurs premières dents. Pour l’attendrir on peut le tremper dans du vin ou du café.

Pour 8 personnes
1 kg de farine + 6œufs entiers + 1 bol de crème fraîche cuillerée à café de sel.

  • Dans un saladier, verser la farine, casser les œufs entiers, ajouter le bol de crème et 1 pincée de sel. Pétrir , pousser en avant et tirer de l’autre 4 à 5 fois de suite.
  • Mettre la pâte en boule et la recouvrir d’une serviette saupoudrée de farine et laisser gonfler toute la nuit.
  • Mettre une marmite d’eau sur le feu, laisser frémir, puis mettre la pâte en cordon et former des anneaux.
  • Ensuite les faire glisser dans l’eau. Quand les échaudés flottent, les récupérer avec une écumoire, les égoutter puis les sécher. Mettre au four bien chaud et laisser dorer.
    cf : aveyron.com

La fouace est une pâtisserie du Rouergue ayant la forme d’une couronne. À l’origine, il s’agissait d’une galette de fleur de froment non levée qui était cuite dans la cendre de bois chaude. Il en existe plusieurs variantes : briochée, aux fruits confits … Elle est parfumée à la fleur d’oranger. Elle est servie pour les apéritifs de mariage et de fête.

Pour 2 kilos de fouace :  1 kilo de farine + 25 g de levain par kilo + 300 g de beurre frais, huit œufs + 400 g de sucre + eau de fleur d’oranger + sel + un verre de lait.

  • Mélanger le tout et pétrir pendant une demie-heure. La pâte, une fois travaillée doit libérer une bulle d’air.
  • Envelopper la pâte dans un torchon et laisser reposer une nuit.
  • Le lendemain, donner à la pâte la forme d’une couronne.
  • Mettre au four et la sortir dès que la croûte apparaît craquelée et bien dorée.
  • Battre un blanc œuf en neige, parfumer d’eau de fleur d’oranger et badigeonner la fouace à l’aide d’un pinceau.
    cf : aveyron.com

La quille de 8 est originaire de la région d’Espalion en Aveyron. Aujourd’hui, c’est la deuxième discipline sportive dans le département, après le football, avec près de 4500 licenciés, femmes et hommes. La boule était réalisée dans une souche de noyer, d’un poids de 4 kg à 6 kg. Les quilles joueuses et les quilles debout sont réalisées en bois de hêtre, pour un poids variable de 1 kg et 2 kg. La partie se décompose en 9 coups répartis sur 5 distances de lancer, allant de 1 à 20 mètres.

  • Comme dans toute la France rurale, la pratique du jeu de quilles en Aveyron trouve ses origines probablement au haut moyen âge. Sa présence est attestée, plus tard, par une ordonnance de police qui à Rodez, en 1609, interdit tous les jeux publics « tant que le divin service se célèbre es églises de la présente ville les jours de dimanche et festes, permettant les autres jours les jeux de quilles et de paume comme licites sans escandales toutefois« .
  • Vers 1900, on joue beaucoup aux quilles dans le moindre village. Le matériel utilisé, les unités de mesure comme les règles d’ailleurs, varient légèrement d’une région à une autre.
  • Les jeux à 9 quilles consistaient à abattre, à l’aide d’une boule, des quilles dressées en carré de 3 rangées de trois.
  • Les Aveyronnais émigrés à Paris vont jouer un rôle déterminant pour l’unification et la codification des jeux de quilles.
  • La pratique ludique reste dominante et prévaut largement sur le « sport », qui s’exprime dans le cadre d’un championnat de l’Aveyron appelé « fanion ».
  • Aujourd’hui elles comptent plus de 4 000 licenciés, situés à 95 % en Aveyron.
    cf : Extrait quillesdehuit.org

Le tripou, pluriel tripous, comme l’Académie Française le préconise. Au début du XX° siècle, les tripous, plat traditionnel du Rouergue étaient confectionnés le dimanche matin, dans les fermes, pour être dégustés avant d’aller à la messe. Ils sont composés d’une panse de veau garnie de fraises de veau auxquelles on ajoute du jambon. Le paquet mijote des heures dans une préparation à base de vin blanc. Aujourd’hui il est l’invité fameux des petits déjeuners festifs.

1 kilos de tripous déjà faits (11 pièces environ) chez votre charcutier ou votre boucher. Les faire blanchir avec des aromates (céleri, sel et poivre, carottes, thym, laurier).

  • Egoutter les tripous. Pendant l’ébullition, mettre dans une poêle des lardons, des chutes de jambon, un os de boeuf, un pied de veau.
  • Rajouter des petits bouts de céleri, des poireaux, du persil, de l’ail, des oignons, de la ciboulette et des aromates.
  • Mettre les tripous dans un récipient et ajouter toute la préparation de la poêle.
  • Mettre moitié de vin blanc sec, moitié eau, genièvre, thym, laurier et un peu de safran.
  • Laisser mijoter deux heures à feu très doux couvert.
  • Faire une liaison lorsque les tripous sont cuits et ajouter un peu de Cognac.
    cf : aveyron.com

Le farçou est un plat de ménage rouergat. Il existe une recette par famille mais la base est un hachis fait avec du vert de blette, du persil, de la viande, des œufs, de la farine et un peu de lait. Cependant, les recettes en sont variées et nombreuses mais les produits sont locaux et de saison. Il est soit frit à la poêle ou cuit dans un plat au four.

5 blettes (juste la partie verte) + 100g de chair à saucisse + 2 tranches de lard fumé + bouquet de persil + 1/2 oignon + 2 gousses de ail + du pain sec + 10 cl de lait + 1 cuillère à soupe de farine + 4 œufs.

  • Hacher l’oignon, l’ail, le persil, le lard et la chair à saucisse et mélanger le tout dans une terrine.
  • Tremper quelques minutes le pain dans le lait afin d’obtenir une consistance homogène et l’ajouter au mélange en émiettant le pain.
  • Faire cuire les blettes et en retirer le vert. Le hacher finement et l’ajouter également.
  • Ajouter ensuite les œufs et la farine. La pâte doit avoir la consistance d’une pâte à beignets.
  • Prélever une grosse cuillère à soupe de la préparation et la faire frire dans un mélange d’huile d’olive et d’huile de tournesol, 1 à 2 minutes par face.
    cf : marmiton.org

La flaune est un flan pâtissier de ménage de la cuisine rouergate. La flauna est élaborée sur d’un fond de tarte de pâte brisée garnie d’un mélange d’œufs, de recuite de brebis du sud Aveyron – comparable au Brocciu Corse – de sucre et parfumée d’eau de fleur d’oranger. C’est le cheesecake aveyronnais.

700 g de recuite + 4 œufs + 200 g de sucre en poudre + une pincée de sel + fleur d’oranger + pâte brisée ou feuilletée (au choix)

A propos de la flaune il y a le débat, entre la pâte à utiliser.

  • Etalez la pâte dans le moule à tarte et laissez reposer.
  • Mélangez la recuite aux œufs, au sucre et au sel.
  • Ajoutez la fleur d’oranger et mixez.
  • Remplissez le moule à ras-bord et enfournez à 200 ° au moins 30 mn.
  • Surveillez la cuisson jusqu’à voir la flaune se dorer. Attention au coup de chaud.
    cf : aveyron.com

Le pascadou ou pascade (question de taille) est une spécialité aveyronnaise traditionnellement cuisinée après Pâques. Elle se déguste aussi bien salée, que sucrée. Elle peut être aux herbes : persil, ciboulette, blettes ou aux pommes.

300 g de farine + 1/2 litre de lait + 4 œufs + 1 pincée de sel.

  • Bien délayer la farine avec le lait, le sel, rajouter les œufs, bien battre le tout en ajoutant le persil haché.
  • Faire cuire à la poêle. Faire cuire pendant 5 minutes environ de chaque côté.
    cf : aveyron.org

 

Le pounti ou picaucèl est un mets ancien du Rouergue. Il fait toujours partie des usages culinaires de l’Aveyron. C’est l’exemple parfait du plat paysan unique qui mêle le sucré salé et qui se transporte facilement pour être servi comme repas à prendre aux champs par exemple. Il est composé de farine de froment, d’œufs, de lait, de feuilles de blette, de lard et de pruneaux. On y met ce que l’on a.

400 g de farine + 4 œufs + 2 verres de lait + blettes, herbes, persil + pruneaux + sel + poivre.

  • Dans une terrine mélanger 400 g de farine, 4 œufs et deux verres de lait, jusqu’à obtenir une pâte lisse.
  • Hacher menus les herbes et les blettes et mélanger la pâte ajouter des pruneaux qu’on aura fait gonfler 3/4 d’h dans l’eau.
  • On peut mettre au four doux durant quarante minutes ou faire revenir dans une poêle dans laquelle on aura fait fondre 50 g de saindoux.
    cf : aveyron.org